Pour amorcer la démarche d’acquisition ou de remplacement d’un véhicule neuf, vous devez connaître votre pouvoir d’achat. En d’autres termes, la part de votre budget mensuel que vous pouvez allouer à l’achat ou la location d’un véhicule. Ce montant doit tenir compte de dépenses associées à un achat ou une location comme, par exemple, les coûts de l’assurance, de l’immatriculation et des accessoires complémentaires (pneus d’hiver, etc.). Tous varient d’un véhicule à l’autre. 

Ce budget devra tenir compte également de la valeur de reprise ou de la valeur résiduelle du véhicule que vous conduisez actuellement, et dont vous envisagez peut-être de vous défaire. Cette valeur influencera naturellement la transaction finale, donc le budget mensuel que vous devrez vous allouer.

L’achat d’un véhicule est lié à des besoins spécifiques : ceux de chaque individu qui le conduira, mais aussi ceux de tous les occupants qui y prendront place, petits ou grands, jeunes ou vieux. 

De plus, même si elles ne devraient pas dicter le choix final du véhicule, les aspirations personnelles des principaux usagers du véhicule devraient également être prises en considération, pour rendre l’expérience de conduite agréable à long terme.

Avec un budget et des besoins bien définis en tête, le choix du type de véhicule sera plus facile, qu’il s’agisse d’une berline, d’une fourgonnette (petite ou grosse), d’unecamionnette ou d’un utilitaire. 

Un des facteurs principaux qui détermineront le type de véhicule automobile est le nombre de personnes que vous transportez. Si, par exemple, vous avez quatre enfants, vous ne pouvez vous permettre une berline, aussi grosse soit-elle, si son habitacle ne compte que quatre ou cinq places. Vous devrez alors vous rabattre sur une fourgonnette ou un utilitaire, qui auront sept ou huit places. La même considération se pose si, par exemple, vous devez tirer régulièrement une remorque ou un bateau. La capacité de remorquage du véhicule prend alors une importance capitale.

De plus en plus de fabricants proposent des véhicules à quatre roues motrices. Or, dans bien des cas, les véhicules à deux roues motrices (avant ou arrière) conviennent. 

Ainsi, si vous habitez en ville ou dans une banlieue rapprochée, et que vous roulez principalement sur un réseau routier urbain, même l’hiver, une traction (roues avant motrices) ou une propulsion (roues arrière motrices) pourraient faire l’affaire — pour autant que votre véhicule soit chaussé de pneus d’hiver au moment opportun! 

Par contre, si vous circulez régulièrement sur de petites routes régionales ou des chemins de gravier ou de terre, qui ne sont pas toujours aussi bien entretenus, un véhicule à quatre roues motrices serait plus indiqué.

On trouve actuellement sur le marché des véhicules équipés de boîtes de vitesses manuelles et automatiques ayant 4 rapports et plus. 

Habituellement, une boîte manuelle est moins « énergivore » qu’une boîte automatique. De plus, les boîtes ayant plus de rapports exploitent mieux le potentiel du moteur et assurent une meilleure consommation de carburant. 

Par ailleurs, n’oubliez pas que, en ville, la conduite d’un véhicule muni d’une boîte de vitesses manuelle n’est pas appréciée de tous, surtout dans les côtes, les véhicules dotés d’un dispositif d’antirecul étant peu nombreux.

Les systèmes de sécurité (active et passive) qui équipent les véhicules neufs sont de plus en plus nombreux et sophistiqués. Bien que leur offre se « démocratise », les véhicules les plus coûteux disposent souvent d’un arsenal d’équipements plus complet. 

Ainsi, si vous avez une petite famille, et que vous rechercherez un véhicule comportant le plus d’éléments de sécurité (systèmes d’antipatinage, d’antidérapage et de contrôle de la stabilité, coussins et rideaux gonflables, etc.), il faudra peut-être y mettre le prix.

Le choix du moteur aura une influence tant sur les performances que sur la consommation de carburant de carburant. La consommation peut devenir un élément très important dans le processus de sélection d’un véhicule, surtout si vous parcourez plus de 12 000 kilomètres par an. Il y a là un choix important à faire. 

Habituellement, bien que ce ne soit pas une règle absolue, la consommation augmente avec le nombre de cylindres du moteur et le poids du véhicule. 

Par ailleurs, les fabricants proposent de plus en plus de véhicules hybrides : des véhicules dont le groupe motopropulseur est constitué d’un moteur thermique et d’un ou plusieurs moteurs électriques. Ces véhicules consomment habituellement moins de carburant et produisent beaucoup moins de gaz à effet de serre. 

Pour connaître la consommation des divers véhicules offerts sur le marché, consultez leGuide de consommation de carburant ÉnerGuide réalisé par Ressources naturelles Canada.

Au moment de signer un contrat d’achat ou de location, votre concessionnaire vous proposera différents produits complémentaires : par exemple des programmes de garantie prolongée, un démarreur à distance, des produits antitaches, une assurance de valeur à neuf, etc. 

Il est important d’évaluer la pertinence de chacun de ces produits en fonction de vos besoins en fonction du budget que vous vous êtes fixé.

En général, la garantie de base proposée par les fabricants a une durée de trois ans ou 60 000 kilomètres. Certaines vont jusqu’à cinq ans et 100 000 kilomètres sur le groupe motopropulseur. 

Il y a également des garanties spécifiques qui couvrent le groupe motopropulseur, de même que la corrosion et la perforation de la carrosserie due à la rouille. Plusieurs fabricants offrent aussi un service d’assistance routière sans frais supplémentaires. Voilà autant de particularités qui peuvent constituer un argument de taille au moment de choisir. 

Les concessionnaires offrent également des couvertures additionnelles, destinées à prolonger la durée des garanties du fabricant. Les frais supplémentaires qu’elles impliquent sont généralement importants.

Avant de signer un contrat chez un concessionnaire, consultez votre assureur pour connaître la prime qui s’applique au véhicule que vous avez choisi. La prime sera influencée par le type de véhicule (un modèle sport, par exemple, coûte plus cher à assurer qu’un modèle plus conventionnel). 

Dans le cas de certains véhicules plus convoités que d’autres par les voleurs, certains assureurs exigent que votre véhicule soit équipé d’un système de télédétection par satellite pour l’assurer. Un simple coup de téléphone pourrait vous éviter des surprises désagréables. 

Les concessionnaires peuvent aussi vous offrir une assurance valeur à neuf avec une couverture de plusieurs années. Cette couverture peut également vous être offerte par votre assureur à des conditions différentes. 

Si vous décidez d’opter pour une telle assurance chez le concessionnaire, assurez-vous de spécifier à votre assureur de retirer la clause de valeur à neuf de la police qu’il vous vendrait, sinon vous la paierez aux deux endroits.

Une fois que le choix du type de véhicule a été établi, le choix de la marque et du modèle peut être amorcé par un magasinage sur Internet. En quelques clics, vous y trouverez une foule d’informations pertinentes : le prix du véhicule, les frais de transport et de préparation, les taxes applicables et les offres de financement offertes à l’achat ou à la location.

Il n’y a pas que la voiture qui importe. Vous avez avantage à tenir compte d’un certain nombre de facteurs tout aussi importants comme la notoriété du concessionnaire. La qualité du service à la clientèle qu’il offre, la proximité de sa concession à votre résidence ou votre lieu de travail, la propreté des lieux et la qualité de ses installations sont autant de facteurs qui peuvent faire pencher la balance en faveur d’un commerçant plutôt qu’un autre. 

Le bouche-à-oreille est souvent un excellent moyen pour vous renseigner en ce domaine. Discutez-en avec des collègues de travail et des proches qui ont fait affaires avec les concessionnaires qui vous intéressent. Demandez-leur ce qui les a fait choisir et s’ils rachèteraient à la même concession.

Vous avez porté votre choix sur un ou deux modèles en particulier. Communiquez avec un représentant aux Ventes dans les concessions ciblées pour prendre rendez-vous et faire un essai routier du ou des véhicules que vous convoitez. 

Profitez-en pour lui demander s’il a en inventaire le modèle exact qui vous intéresse. N’essayez pas n’importe quoi. L’essai d’un modèle plus richement équipé ou plus cossu pourrait vous influencer et vous porter à opter pour un modèle plus cher que votre budget ne vous permet. 

Avant de prendre le volant, assurez-vous que le représentant vous fait une présentation complète du véhicule. Quand vous serez au volant, prévoyez une trentaine de minutes pour faire une bonne évaluation. Assurez-vous avec le représentant que vous pouvez rouler sur l’autoroute et aussi en ville. Au cours de l’essai routier du véhicule, concentrez-vous sur la conduite pour être en mesure de faire la meilleure évaluation. 

Les essais routiers que vous effectuerez doivent vous donner l’heure juste. Prenez des notes et comparez les divers modèles qui vous intéressent pour être en mesure de faire un choix judicieux.

Une fois assis dans le bureau du représentant, évitez de montrer de l’émotivité. Ne dévoilez pas le budget que vous vous êtes Soyez cartésien. Après tout, vous allez négocier votre plus important achat après celui de votre habitation.

En principe, après avoir fait l’essai d’un véhicule, s’il répond à vos besoins et qu’il respecte le budget que vous vous étiez fixé au départ, vous pouvez passer à l’étape de la négociation du prix. 

Négociez des options plutôt que des rabais. En effet, la marge de profit du concessionnaire est plus grande sur les options; le concessionnaire pourra réduire les prix plus facilement.

Vous êtes prêt à acheter et il ne vous reste plus qu’à signer le contrat. Prenez le temps de le lire en entier. 

N’oubliez pas qu’après avoir signé un contrat, vous vous engagez pour une longue période de temps, qui peut durer de trois et cinq ans, et ce peu importe que vous achetiez ou que vous louiez.